
Le Cheval : un Animal Sauvage et Domestique !
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Le cheval, un mammifĂšre herbivore đżÂ Ă sabots de la famille des Ă©quidĂ©s. Il comprend une seule espĂšce, Equus caballus, dont les nombreuses variĂ©tĂ©s sont appelĂ©es races.
Avant l'avĂšnement des vĂ©hicules mĂ©canisĂ©s, le cheval Ă©tait largement utilisĂ© comme animal de trait, et l'Ă©quitation Ă©tait l'un des principaux moyens de transport. Aujourdâhui, câest une discipline Ă part entiĂšre et pour certain câest mĂȘme un animal de compagnie đ. Mais actuellement, rien nâest encore classĂ© !
1) Le Cheval en 10 Secondes Top Chrono
- NOM COMMUN : Cheval
- NOM SCIENTIFIQUE : Equus ferus caballus
- GROUPE DE BASE DES ANIMAUX : MammifĂšres
- DIĂTE : Herbivore
- TAILLE : Hauteur aux Ă©paules : 80 cm Ă 1m75 đ
- POIDSÂ : 55 Ă 1000 kilogrammes
2) Le Cheval et les Humains
A- Le premier contact avec lâHomme
Ă l'Ă©poque prĂ©historique đŠ, le cheval sauvage a probablement Ă©tĂ© chassĂ© pour la premiĂšre fois Ă des fins alimentaires. Les recherches suggĂšrent que la premiĂšre domestication a eu lieu il y a environ 5 500 ans. On suppose que le cheval a Ă©tĂ© utilisĂ© pour la premiĂšre fois par une tribu d'origine indo-europĂ©enne qui vivait dans les steppes au nord de la chaĂźne de montagnes adjacente Ă la mer Noire et Ă la mer Caspienne đ. InfluencĂ© par le climat, la nourriture et les hommes, le cheval a rapidement acquis sa forme actuelle.
Les chevaux et les humains ont donc une relation ancienne đ. Ensuite on suppose que les nomades asiatiques ont domestiquĂ© des chevaux il y a environ 4 000 ans. Les animaux sont ainsi restĂ©s essentiels Ă de nombreuses sociĂ©tĂ©s humaines jusqu'Ă l'avĂšnement du moteur. Les chevaux occupent toujours une place d'honneur dans de nombreuses cultures, souvent liĂ©e Ă des exploits hĂ©roĂŻques Ă la guerre.
B- La relation entre Hommes et Chevaux
La relation entre le cheval et l'Homme est unique. Le cheval est un partenaire et un ami. Il a labourĂ© des champs et apportĂ© la rĂ©colte, transportĂ© des marchandises et transportĂ© des passagers, suivi le gibier et pistĂ© le bĂ©tail, transportĂ© des combattants Ă la guerre et des aventuriers vers des terres inconnues đ.
Il a aussi fourni des loisirs sous forme de joutes, de tournois, de manĂšges et de sport Ă©questre đđŒ. L'influence du cheval s'exprime dans la langue française en termes de chevalerie et de cavalier, qui Ă©voquent l'honneur, le respect, les bonnes maniĂšres et la franchise.
Les chevaux montĂ©s sont des animaux majestueux qui ont longtemps Ă©tĂ© utilisĂ©s pour le transport et le travail. Aujourd'hui, ils sont surtout apprĂ©ciĂ©s pour leur utilisation dans le sport Ă©questre et l'Ă©quitation de loisir. Les cavaliers montent sur le dos des chevaux et utilisent des techniques de communication subtiles pour les diriger. Cette interaction entre le cavalier et le cheval crĂ©e une relation unique et peut ĂȘtre trĂšs gratifiante pour les deux parties. Monter Ă cheval est Ă©galement une activitĂ© physique bĂ©nĂ©fique pour le cavalier, qui peut renforcer ses muscles, amĂ©liorer sa coordination et augmenter son endurance.
C- Sauvage et domestiqué
Il n'existe qu'une seule espÚce de cheval domestique, mais environ 400 races différentes qui se spécialisent dans tous les domaines, de la traction de chariots aux courses. Tous les chevaux sont des brouteurs.
Si la plupart des chevaux sont domestiques, d'autres restent sauvages. Les chevaux sauvages sont les descendants d'animaux autrefois domestiquĂ©s qui ont couru en libertĂ© đ pendant des gĂ©nĂ©rations. On trouve des groupes de ces chevaux dans de nombreux endroits du monde. Les mustangs nord-amĂ©ricains en libertĂ©, par exemple, sont les descendants de chevaux amenĂ©s par les EuropĂ©ens il y a plus de 400 ans.
3) Les Chevaux Sauvages
A- Lâorganisation des groupes
Les chevaux sauvages se rassemblent généralement en groupes de 3 à 20 animaux. Un étalon (mùle adulte) dirige le groupe, qui se compose de juments (femelles) et de jeunes poulains. Lorsque les jeunes mùles deviennent des poulains, vers l'ùge de deux ans, l'étalon les chasse. Les poulains errent alors avec d'autres jeunes mùles jusqu'à ce qu'ils puissent rassembler leur propre groupe de femelles.
B- Le cheval de Przewalski
Le cheval de Przewalski est le seul cheval vĂ©ritablement sauvage dont les ancĂȘtres n'ont jamais Ă©tĂ© domestiquĂ©s. Ironiquement, cet animal trapu et robuste n'existe aujourd'hui qu'en captivitĂ© đ§. Le dernier cheval sauvage de Przewalski a Ă©tĂ© vu en Mongolie en 1968.
4) Races de Chevaux
Les premiers chevaux domestiquĂ©s intensivement ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s en Asie centrale. Ils Ă©taient petits, lĂ©gers et trapus. Avec le temps, deux grands groupes de chevaux sont apparus : les types arabes du sud (de la cĂŽte de Barbarie) et les types du nord, dits Ă sang froid â. Le moment, le lieu et la maniĂšre dont ces chevaux sont apparus sont controversĂ©s.4
NĂ©anmoins, toutes les races modernes, les races lĂ©gĂšres, rapides et fougueuses caractĂ©risĂ©es par l'Arabe moderne, les races de travail plus lourdes, plus lentes et plus calmes caractĂ©risĂ©es par le Belge, et les races intermĂ©diaires caractĂ©risĂ©es par le Pur-sang; peuvent ĂȘtre classĂ©es selon leur origine (par exemple, Percheron, Clydesdale et Arabe), selon l'utilisation principale du cheval (cheval de selle, de trait, d'attelage), et selon leur apparence extĂ©rieure et leur taille (lĂ©ger, lourd, poney).
5) Forme et Fonction
Un cheval mĂąle mature est appelĂ© un Ă©talon, la femelle une jument. Un Ă©talon castrĂ© est communĂ©ment appelĂ© âhongreâ. Autrefois, les Ă©talons Ă©taient employĂ©s comme chevaux de selle, tandis que les juments Ă©taient gardĂ©es uniquement Ă des fins de reproduction.
Les hongres Ă©taient utilisĂ©s pour le travail et comme chevaux d'Ă©quitation pour les dames đž. Cependant, les hongres ont gĂ©nĂ©ralement remplacĂ© les Ă©talons comme chevaux d'Ă©quitation. Les jeunes chevaux sont connus sous le nom de poulains ; les poulains mĂąles sont appelĂ©s poulains âïžÂ et les poulains femelles sont appelĂ©es pouliches âïž.
6) Couleurs et Motifs
A- Couleur
Du cheval primitif louvet est nĂ©e une variĂ©tĂ© de couleurs et de motifs, dont certains sont trĂšs variables et difficiles Ă distinguer. Parmi les couleurs les plus importantes figurent le noir, le bai, le marron (et l'oseille), le palomino, le crĂšme et le blanc âȘ.
La couleur noire est un vrai noir, bien qu'il puisse y avoir une marque blanche sur le visage et des chevilles blanches. Le cheval brun est presque noir mais prĂ©sente des zones plus claires autour du museau, des yeux đ et des pattes. Le bai dĂ©signe plusieurs nuances de brun, allant du rouge-brun et du fauve au sable. Les chevaux bai ont une criniĂšre, une queue et (gĂ©nĂ©ralement) des bas noirs.Â
Il existe un gĂšne de dilution (ou d'Ă©claircissement), appelĂ© silver đ„ ou silver dapple, qui influence principalement les couleurs sombres de la robe. Le chĂątain est similaire au bai mais sans aucune des nuances noires du bai. Les nuances plus claires du chĂątain sont appelĂ©es oseille.Â
Le cheval palomino va du crĂšme au bronze đ„, avec une criniĂšre et une queue de lin ou argentĂ©e. Le louvet est un oseille diluĂ©, ou jaune trĂšs pĂąle, presque blanc. Le blanc des chevaux est variable, allant des gris vieillissants aux albinos aux yeux bleus et Ă la peau rose, en passant par les pseudoalbinos Ă la criniĂšre chamois ou aux yeux marrons.Â
B- Motifs
Les principaux motifs du cheval blanc sont le gris, le rouan, le pinto, le sabino et l'appaloosa. Les chevaux gris naissent marron foncĂ© ou noirs et dĂ©veloppent des poils blancs en vieillissant, devenant presque tous blancs Ă un Ăąge avancĂ©. Le rouan fait rĂ©fĂ©rence au blanc mĂ©langĂ© Ă d'autres couleurs Ă la naissance : le rouan bleu est blanc mĂ©langĂ© Ă du noir ; le rouan rouge est blanc mĂ©langĂ© Ă du laurier đ ; et le rouan fraise đ est blanc et alezan.
Le pinto est presque tout tachetĂ© de motifs blancs et d'une autre couleur ; d'autres noms, tels que paint, calico, pie, skewbald, overo et tobiano, font rĂ©fĂ©rence Ă des distinctions subtiles dans le type de couleur ou de motif. L'appaloosa (complexe du lĂ©opard) est un autre motif extrĂȘmement variable, mais le terme fait gĂ©nĂ©ralement rĂ©fĂ©rence Ă une grande tache blanche sur les hanches et le dos, avec des taches foncĂ©es irrĂ©guliĂšres et dispersĂ©es.
7) LâArt, le Cheval et le Temps
Le cheval a occupĂ© une place particuliĂšre dans le domaine de l'art đŽ. Des dessins de l'Ăąge de pierre Ă la merveille de la frise du ParthĂ©non, des sculptures funĂ©raires de la dynastie chinoise des Tang aux esquisses de LĂ©onard de Vinci ou encore du Coran Ă la littĂ©rature moderne, le cheval a inspirĂ© des artistes de tous Ăąges et de toutes les rĂ©gions du monde đ.
8) Entre Mythologie et Superstitions
A- Mythologie et Histoire
La mythologie grecque a créé le Centaure, le symbole le plus Ă©vident de l'unitĂ© du cheval et du cavalier. Les Ă©talons blancs Ă©taient le sacrifice suprĂȘme aux dieux, et le gĂ©nĂ©ral grec XĂ©nophon a notĂ© que "les dieux đŒÂ et les hĂ©ros đŠžââïž sont reprĂ©sentĂ©s sur des chevaux bien entraĂźnĂ©s". Un beau cheval bien dressĂ© Ă©tait donc un symbole de statut social dans la GrĂšce antique. Les rois đ, les gĂ©nĂ©raux et les hommes d'Ătat devaient nĂ©cessairement ĂȘtre des cavaliers.Â
Les noms des chevaux cĂ©lĂšbres sont indissociablement liĂ©s Ă ceux de leurs cĂ©lĂšbres cavaliers đ€Ž : Bucephalus, le chargeur d'Alexandre le Grand ; Incitatus, que l'empereur romain Caligula aurait fait sĂ©nateur (voir Note du chercheur) ; El Morzillo, le cheval prĂ©fĂ©rĂ© d'HernĂĄn CortĂ©s, auquel les Indiens ont Ă©rigĂ© une statue ; Roan Barbery, l'Ă©talon de Richard II, mentionnĂ© par Shakespeare ; Copenhagen, le cheval du duc de Wellington, qui a Ă©tĂ© enterrĂ© avec les honneurs militaires.

Les Romains associaient les chevaux Ă Mars, le dieu de la fureur de la guerre. On a Ă©galement vu des chevaux tirer le char d'HĂ©lios, le dieu du soleil. Dans la mythologie celtique, les chevaux portaient chance et Ă©taient le signe avant-coureur de la bonne fortune đž. Le cheval blanc, Ă©tait sacrĂ© pour les Celtes, et fortement associĂ© Ă Rhiannon et Ăpona, qui prenaient parfois la forme d'un cheval blanc.
Dans la sagesse populaire, si l'on voit plusieurs chevaux ensemble, cela signifie qu'une tempĂȘte se prĂ©pare. Cependant, il ne s'agit pas d'une simple superstition, car les chevaux se regroupent souvent pour se protĂ©ger des tempĂȘtes đȘ qui approchent.

Le cheval reprĂ©sente Ă©galement le pouvoir dans les tribus amĂ©rindiennes đŻ. Les tribus amĂ©rindiennes qui possĂ©daient des chevaux gagnaient souvent plus de batailles que celles qui n'en possĂ©daient pas. Elles avaient Ă©galement plus de territoire. Le nombre de chevaux qu'une tribu possĂ©dait Ă©tait rĂ©vĂ©lateur de sa richesse đ. Au sein de ces cultures et d'autres, le cheval est souvent un emblĂšme de guerre.
B- Superstition
Le cheval est la "plus fiĂšre conquĂȘte de l'homme", selon le zoologiste français Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon. Sa place Ă©tait aux cĂŽtĂ©s de son maĂźtre dans les tombes des rois scythes ou dans les tombes des pharaons đ©âđŸ. De nombreuses cultures humaines anciennes Ă©taient centrĂ©es sur la possession du cheval. Les superstitions lisaient le sens des couleurs du cheval, et une tĂȘte de cheval suspendue prĂšs d'une tombe ou d'un sanctuaire ou sur les pignons d'une maison confĂ©rait des pouvoirs surnaturels au lieu.Â
9) Nutrition
La nourriture naturelle du cheval est l'herbe. Pour les chevaux d'Ă©curie, l'alimentation se compose gĂ©nĂ©ralement de foin et de cĂ©rĂ©ales đŸ. L'animal ne doit pas ĂȘtre nourri immĂ©diatement avant ou aprĂšs le travail, pour Ă©viter les problĂšmes digestifs. L'eau fraĂźche đ§ est importante, surtout lorsque le cheval perd son pelage d'hiver. Mais l'animal ne doit jamais ĂȘtre abreuvĂ© lorsqu'il est en surchauffe aprĂšs le travail.Â
L'avoine est la plus grande valeur nutritive et est donnĂ©e en particulier aux poulains. Les chevaux plus ĂągĂ©s, dont les dents sont usĂ©es ou qui ont des troubles digestifs, peuvent recevoir de l'avoine broyĂ©e. Des paillettes (paille hachĂ©e) peuvent ĂȘtre ajoutĂ©es Ă la ration d'avoine des animaux qui mangent avec aviditĂ© ou qui ne mastiquent pas correctement le grain. L'orge concassĂ©e est parfois substituĂ©e en partie Ă l'avoine. Le foin constitue l'essentiel de la ration du cheval et peut ĂȘtre de composition variable selon les rĂ©gions. Le maĂŻs đœ est utilisĂ© comme cĂ©rĂ©ale d'engraissement, mais il fait transpirer le cheval facilement.Â
Le cheval a besoin de sel à tout moment et surtout au moment de la mue. Le pain đ„, les carottes đ„ et le sucre đŹÂ sont des friandises souvent utilisĂ©es par le cavalier ou le dresseur pour rĂ©compenser un animal. En pĂ©riode de pauvretĂ©, les chevaux se sont adaptĂ©s Ă toutes sortes d'aliments - pommes de terre đ„, haricots, feuilles vertes et mĂȘme poisson en Islande. Mais ces aliments ne sont gĂ©nĂ©ralement pas consommĂ©s si d'autres aliments sont disponibles.Â
Un certain nombre de mĂ©langes alimentaires commerciaux sont Ă la disposition des Ă©leveurs et des propriĂ©taires modernes ; ces mĂ©langes contiennent des minĂ©raux, des vitamines et d'autres nutriments et sont conçus pour fournir une alimentation Ă©quilibrĂ©e đ„ lorsqu'ils sont complĂ©tĂ©s par du foin.
10) Reproduction et Développement
A- Reproduction
L'apparition des caractĂ©ristiques sexuelles des adultes commence gĂ©nĂ©ralement Ă l'Ăąge de 16 Ă 18 mois. Le cheval est considĂ©rĂ© comme mature, selon la race, Ă environ trois ans et adulte Ă cinq ans đ. La fĂ©conditĂ© varie en fonction de la race et peut durer au-delĂ de 20 ans chez les pur-sang et jusqu'Ă 12 ou 15 ans chez les autres chevaux. La pĂ©riode de gestation est de 11 mois. 280 jours est le minimum pendant lequel le poulain peut naĂźtre avec l'espoir de vivre. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, une jument produit un poulain par accouplement, des jumeaux occasionnellement et des triplĂ©s rarement. Le poulain est sevrĂ© Ă six mois đŒ.
B- La durée de vie
La durĂ©e de vie d'un cheval varie en fonction de la quantitĂ© de travail qu'il doit effectuer et de l'entretien fourni par son propriĂ©taire. Un cheval qui est entraĂźnĂ© avec soin et lentement, et qui bĂ©nĂ©ficie du temps nĂ©cessaire Ă son dĂ©veloppement, peut servir jusqu'Ă un Ăąge plus avancĂ© qu'un cheval dont l'entraĂźnement est prĂ©cipitĂ©. Les chevaux de course đ qui s'engagent dans des courses Ă l'Ăąge de deux ans restent rarement sur le terrain au-delĂ de huit ans. Les chevaux de course bien entretenus, au contraire, peuvent ĂȘtre utilisĂ©s plus de 20 ans.
La durĂ©e de vie d'un cheval est calculĂ©e Ă six ou sept fois le temps nĂ©cessaire Ă son dĂ©veloppement physique et mental, soit 30 Ă 35 ans au maximum. La rĂšgle Ă©tant de 20 Ă 25 ans environ. Les poneys vivent gĂ©nĂ©ralement plus longtemps que les grands chevaux. Il existe un certain nombre d'exemples de chevaux qui ont dĂ©passĂ© la limite d'Ăąge habituelle. L'universitĂ© vĂ©tĂ©rinaire de Vienne conserve le squelette d'une jument de race Thoroughbred de 44 ans. On a signalĂ© des cas de chevaux vivant jusqu'au dĂ©but de la soixantaine đ.
11) Anatomie
La forme gĂ©nĂ©rale du cheval est caractĂ©ristique d'un animal de vitesse đšÂ : les longs os des jambes pivotent sur des articulations en forme de poulie qui limitent les mouvements vers l'avant et vers l'arriĂšre. Les membres sont reliĂ©s Ă des masses musculaires de maniĂšre Ă utiliser l'Ă©nergie le plus efficacement possible, et le corps compact est soutenu en permanence sur la pointe des orteils, ce qui permet une extension plus complĂšte des membres en course.
Le crĂąne đ arrondi abrite un cerveau volumineux et complexe, bien dĂ©veloppĂ© dans les zones qui dirigent la coordination musculaire. Bien que le cheval soit intelligent chez les animaux sous-humains, on peut dire sans risque de se tromper que le cheval est plus concernĂ© par le fonctionnement de sa rĂ©ception sensorielle aiguĂ« et de sa musculature que par les processus mentaux.
Bien que l'on ait beaucoup Ă©crit sur les chevaux "Ă©duquĂ©s" đ qui semblent avoir une capacitĂ© Ă Ă©peler et Ă compter, il est gĂ©nĂ©ralement admis que dans de tels cas, un animal trĂšs perspicace rĂ©pond aux signaux de son maĂźtre. Mais cette capacitĂ© est assez remarquable en soi, car les signaux sont souvent donnĂ©s inconsciemment par le dresseur humain, et la dĂ©tection de signaux aussi subtils nĂ©cessite une perception extrĂȘmement fine.
Le cheval, comme d'autres herbivores de pĂąturage, a des adaptations typiques pour manger des plantes đ±Â : un ensemble de dents fortes et Ă couronne haute, adaptĂ©es au broyage de l'herbe et d'autres vĂ©gĂ©taux durs, et un tube digestif relativement long, dont la plus grande partie est constituĂ©e d'intestins chargĂ©s de digĂ©rer la matiĂšre cellulosique de la vĂ©gĂ©tation.Â
Les jeunes chevaux ont des dents de lait (ou dents de lait de bĂ©bĂ©), qu'ils commencent Ă perdre vers l'Ăąge de deux ans et demi. Les dents đŠ· permanentes, au nombre de 36 Ă 40, sont complĂštement dĂ©veloppĂ©es Ă l'Ăąge de quatre Ă cinq ans. Chez l'Ă©talon, ces dents sont disposĂ©es comme suit sur les mĂąchoires supĂ©rieure et infĂ©rieure : 12 incisives qui coupent et tirent sur les herbes ; 4 canines, vestiges sans fonction chez le cheval moderne et que l'on ne trouve gĂ©nĂ©ralement pas chez les juments ; 12 prĂ©molaires et 12 molaires, prismes hauts qui continuent Ă pousser hors de la mĂąchoire afin de remplacer les surfaces usĂ©es par le broyage des aliments.
Dans le cadre de la domestication, le cheval s'est diversifiĂ© en trois grands types, en fonction de sa taille et de sa constitution : les chevaux de trait đ, aux membres lourds et pouvant atteindre 20 mains (200 cm) de haut ; les poneys, par convention les chevaux de moins de 14,2 mains (environ 147 cm) de haut ; et les chevaux lĂ©gers (les chevaux de selle ou d'Ă©quitation) qui se situent dans la gamme des tailles intermĂ©diaires. Les chevaux domestiques ont tendance Ă ĂȘtre myopes, moins rustiques que leurs ancĂȘtres et souvent trĂšs tendus, en particulier les pur-sang.
12) Adaptations
Le cheval primitif se tenait probablement Ă 12 mains (environ 120 cm) de hauteur au garrot, le point le plus haut du dos Ă la base du cou, et Ă©tait de couleur brunĂątre (typiquement gris foncĂ©). Les chevaux domestiques redevenus sauvages, comme les mustangs de l'ouest de l'AmĂ©rique du Nord, ont tendance Ă revenir Ă ces caractĂ©ristiques primitives đŠÂ lors d'accouplements alĂ©atoires : ils sont gĂ©nĂ©ralement un peu plus grands (environ 15 mains [152,4 cm]), sont gĂ©nĂ©ralement de couleur grise ou brunĂątre. Ils se dĂ©placent notamment en troupeaux conduits par un Ă©talon.
Pour conclure, le tourisme équestre permet de découvrir les merveilles de la nature autrement. Les centres équestres, les écuries et les haras proposent de nombreuses activités équestres pour débutants ou cavaliers confirmés. Les randonnées équestres, les promenades à cheval, les balades à poney et les randonnées à cheval de plusieurs jours permettent de pratiquer l'équitation en pleine nature en toute sécurité. Les poneys-clubs proposent des cours d'équitation, du dressage, du saut et des stages d'équitation pour tous les niveaux équestres. Les adeptes de l'équitation western peuvent également pratiquer cette discipline. La Fédération française d'équitation (FFE) propose des diplÎmes pour les moniteurs et les enseignants diplÎmés.