
Le Chat Domestique : Description, Habitat, Sommeil, Reproduction, Alimentation...
de lecture - mots
Il peut sembler difficile de croire que votre chat domestique aimant est apparentĂ© de loin aux chats sauvages. Le chat domestique fait partie des mĂ©nages depuis plus de 4 000 ans. Les anciens Ăgyptiens đŸ les aimaient et de nombreuses personnes ont Ă©tĂ© enterrĂ©es avec leur chat de cette Ă©poque.
La taille et la couleur du chat domestique dĂ©pendent de la nourriture đ quâon lui donne, de la sous-espĂšce et de la race, mais quelle que soit leur race, ils sont tous membres d'une mĂȘme espĂšce ! Alors dĂ©couvrez dans la suite de cet article tous les secrets des chats domestiques, allant de leur description, en passant par leur habitat et leur reproduction jusquâĂ leur alimentation, leur sommeil et leur comportement.
1) Le Chat Domestique en 10 Secondes TOP CHRONO
- NOM COMMUN : Chat, Chat de Maison ou Chat Domestique
- NOM SCIENTIFIQUE : Felis catus
- GROUPE DE BASE DES ANIMAUX : MammifĂšres
- DIĂTE : Carnivore đ
- TAILLE : 45 Ă 70 cm
- POIDS : 2,5 Ă 9 kg
- DURĂE DE VIE : 10 Ă 20 ans
- HABITAT : Les chats domestiques sont présents dans le monde entier
- ETAT DE CONSERVATION : Non ĂvaluĂ©
2) La Description Physique du Chat Domestique
Le chat, (Felis catus), Ă©galement appelĂ© chat de maison ou chat domestique est membre domestiquĂ© de la famille des Felidae, ordre des Carnivores, et est le plus petit membre de cette famille. Comme tous les fĂ©lidĂ©s, les chats domestiques se caractĂ©risent par un corps souple đ€žââïž et bas, une tĂȘte finement moulĂ©e, une longue queue qui aide Ă l'Ă©quilibre et des dents et griffes spĂ©cialisĂ©es qui les adaptent admirablement Ă une vie de chasse active.
Les chats possĂšdent d'autres caractĂ©ristiques de leurs cousins sauvages : ils sont fondamentalement carnivores, remarquablement agiles et puissants, et finement coordonnĂ©s dans leurs mouvements. Ils ont un petit crĂąne et de trĂšs petites dents. Ce sont des animaux rapides et agiles, capables de grimper et de sauter. MalgrĂ© leur petite taille, les chats domestiques peuvent courir jusquâĂ 50 km/h đ sur de courtes distances.
Les chats partagent Ă©galement le mĂ©tabolisme rapide des chiens đâđŠș, qui se traduit par une frĂ©quence cardiaque, une frĂ©quence respiratoire et une tempĂ©rature plus Ă©levĂ©es que celles des humains.
A- Caractéristiques Générales et Adaptations Spéciales
Le poids moyen du chat domestique varie de 2,7 Ă 4,5 kg, bien que, parmi les chats non domestiques, des poids allant jusqu'Ă 12,7 kg ne soient pas rares. Les longueurs moyennes sont de 71,1 cm đ pour les mĂąles et de 50,8 cm pour les femelles. ConformĂ©ment Ă une habitude carnivore, le chat a un intestin simple ; l'intestin grĂȘle n'est que trois fois plus long que le corps.
La peau du chat, composĂ©e de derme et d'Ă©piderme, se rĂ©gĂ©nĂšre et lutte rapidement contre l'infection. De minuscules muscles Ă©recteurs, attachĂ©s aux follicules pileux, permettent au chat de se hĂ©risser sur toute la surface. Ainsi, bien que le chat soit un animal relativement petit, il peut effrayer đ» ses ennemis en cambrant son dos, en se hĂ©rissant et en sifflant.
B- Coordination, Déplacement et Musculature
Les chats sont parmi les mammifĂšres carnivores les plus spĂ©cialisĂ©s. Leur cerveau est grand et bien dĂ©veloppĂ©. Les chats sont digitiformes, c'est-Ă -dire qu'ils marchent sur la pointe des pieds đŁ. Contrairement au chien et au cheval, le chat marche ou court en dĂ©plaçant d'abord les pattes avant et arriĂšre d'un cĂŽtĂ©, puis les pattes avant et arriĂšre de l'autre cĂŽtĂ© ; seuls le chameau et la girafe se dĂ©placent de maniĂšre similaire.
Le corps du chat a une grande Ă©lasticitĂ©. Comme les vertĂšbres de la colonne vertĂ©brale sont maintenues ensemble par des muscles plutĂŽt que par des ligaments, comme chez l'homme, le chat peut allonger ou contracter son dos, le courber vers le haut ou le faire osciller le long de la ligne vertĂ©brale. La construction des articulations des Ă©paules permet au chat de tourner sa patte avant dans presque toutes les directions. Les chats sont des animaux puissants đȘ et si bien coordonnĂ©s qu'ils se posent presque toujours sur leurs pattes s'ils tombent ou sont lĂąchĂ©s.
C- Les Dents des Chats
Les dents du chat sont adaptĂ©es Ă trois fonctions : poignarder đȘ (canines), ancrer (canines) et couper (molaires). Les chats n'ont pas de dents Ă©crasantes Ă couronne plate et ne peuvent donc pas mĂącher leur nourriture ; ils la coupent plutĂŽt. Ă l'exception des canines et des molaires, les dents du chat sont plus ou moins non fonctionnelles ; la plupart des dents des joues ne se rejoignent mĂȘme pas lorsque la bouche est fermĂ©e.
La formule dentaire de tous les chats, pour chaque cĂŽtĂ© des mĂąchoires supĂ©rieure et infĂ©rieure, est la suivante : incisives 3/3, canines 1/1, prĂ©molaires 3/2 et molaires 1/1. Le nombre total de dents đŠ· est de 16 dans la mĂąchoire supĂ©rieure et de 14 dans la mĂąchoire infĂ©rieure. Les dents primaires, ou dents de lait, sont au nombre de 24 ; elles sont remplacĂ©es par les dents dĂ©finitives au bout de cinq mois environ.
Chaque moitiĂ© de la mĂąchoire est articulĂ©e sur le crĂąne đ par un rouleau transversal qui s'emboĂźte dans une gouttiĂšre situĂ©e sur la face infĂ©rieure du crĂąne, ce qui rend les mouvements de broyage impossibles, mĂȘme si le chat avait des dents adaptĂ©es au broyage.
D- Les Coussinets du Chat
Comme chez les chiens, la partie infĂ©rieure de la patte chez les chats est recouverte d'Ă©pais coussinets đŸ Ă©lastiques qui amortissent le pied et aident Ă assurer une bonne prise sur de nombreux types de surfaces.Â
E- Des Griffes Rétractables
Les chats ont des griffes beaucoup plus adaptĂ©es et complexes que celles des chiens. Les griffes des fĂ©lins sont trĂšs pointues et recourbĂ©es, ce qui permet de saisir plus facilement les proies đŠ lors de la chasse ou de les taillader lors des combats pour le territoire. Les griffes sont rĂ©tractables, de sorte qu'elles ne gĂȘnent pas et ne font pas de bruit en marchant ou en courant.
Il existe un mécanisme remarquable pour rétracter les griffes du chat lorsqu'elles ne sont pas utilisées. La griffe est rétractée ou étendue en faisant pivoter l'os terminal de l'orteil, qui porte la griffe, sur le bout de l'os suivant. L'action qui permet de dégainer les griffes écarte également les orteils, rendant le pied plus de deux fois plus large qu'il ne l'est normalement et le transformant en une arme vraiment redoutable.
Ce mĂ©canisme de gainage des griffes est prĂ©sent chez toutes les espĂšces de la famille des chats, sauf chez le guĂ©pard đ. Bien qu'il n'y ait pas de terminaisons nerveuses dans l'ongle lui-mĂȘme, des capillaires sanguins sont prĂ©sents dans la partie interne.
De nombreux chats griffent, grattent ou pĂ©trissent frĂ©quemment les meubles, la literie, les rideaux et d'autres types de matĂ©riaux afin d'enlever les couches extĂ©rieures de leurs griffes avant et de les garder tranchantes. Il est Ă©vident que cette habitude peut ĂȘtre trĂšs destructrice. Les solutions consistent Ă fournir un griffoir comme alternative et Ă couper pĂ©riodiquement les griffes.
F- La Langue Rugueuse du Chat
La langue đ de tous les chats, qui comporte prĂšs de son extrĂ©mitĂ© une tache d'Ă©pines pointues et dirigĂ©es vers l'arriĂšre, appelĂ©es papilles filiformes, a l'apparence et le toucher d'une lime grossiĂšre ; les Ă©pines aident le chat Ă se toiletter. La disposition Ă la propretĂ© est bien Ă©tablie chez les chats, et ils se toilettent longuement, surtout aprĂšs les repas.
G- Les Sens : Vision, Odorat, Toucher et Ouïe
Les chats ont gĂ©nĂ©ralement des habitudes nocturnes đ. La rĂ©tine de l'Ćil du chat est rendue trĂšs sensible Ă la lumiĂšre par une couche de guanine, qui fait briller l'Ćil la nuit sous une forte lumiĂšre. Les yeux eux-mĂȘmes, grands avec des pupilles qui se dilatent ou se contractent en de simples fentes selon la densitĂ© de la lumiĂšre, ne distinguent pas clairement les couleurs.
Les chats ont une troisiĂšme paupiĂšre, ou membrane nictitante, communĂ©ment appelĂ©e l'Ă©caille. Son apparence est frĂ©quemment utilisĂ©e comme indicateur de l'Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral du chat. Le tapetum lucidum, une couche rĂ©flĂ©chissante situĂ©e derriĂšre la rĂ©tine, augmente la quantitĂ© de lumiĂšre pour la vision nocturne đ chez de nombreux vertĂ©brĂ©s nocturnes. Il rĂ©flĂ©chit la lumiĂšre vers l'extĂ©rieur et donne ainsi une seconde chance aux pigments visuels d'absorber la lumiĂšre de trĂšs faible intensitĂ©.
L'odorat du chat, particuliĂšrement bien dĂ©veloppĂ© chez l'adulte, est crucial pour l'Ă©valuation de la nourriture, de sorte qu'un chat dont les voies nasales đ sont obstruĂ©es Ă la suite d'une maladie peut sembler perdre complĂštement son appĂ©tit. Les chats peuvent distinguer l'odeur des substances azotĂ©es (par exemple, le poisson) avec une acuitĂ© particuliĂšre.
Le sens du toucher est aigu chez le chat. Les sourcils, les moustaches, les poils des joues et les fines touffes de poils des oreilles sont tous extrĂȘmement sensibles Ă la stimulation vibratoire. Les fonctions des moustaches (vibrisses) ne sont que partiellement comprises ; on sait cependant que, si elles sont coupĂ©es, le chat est temporairement immobilisĂ©. Les orteils et les pattes, ainsi que le bout du nez, sont Ă©galement trĂšs sensibles au toucher.
Les chats ont Ă©galement un sens aigu de l'ouĂŻe. Leurs oreilles contiennent prĂšs de 30 muscles đ (contre 6 chez l'homme) ; par consĂ©quent, ils peuvent les tourner beaucoup plus rapidement dans la direction d'un son que ne peut le faire un chien. Les oreilles des chats sont rĂ©ceptives aux frĂ©quences ultrasoniques jusqu'Ă 85 000 vibrations par seconde, ce qui dĂ©passe largement les capacitĂ©s auditives des chiens, qui enregistrent 35 000 vibrations par seconde.
On sait que les chats ont parcouru des centaines de kilomĂštres pour trouver leurs propriĂ©taires dans de nouvelles maisons oĂč ils n'ont jamais Ă©tĂ© eux-mĂȘmes đ€Ż. Les chiens ont Ă©galement accompli de tels exploits de traĂźnĂ©es dites psi (psychiques). Les scientifiques n'ont pas pu trouver d'explication physiologique ou psychologique Ă cette capacitĂ©.
3) L'Habitat et la Distribution des Chats Domestiques
Le chat domestique peut vivre Ă peu prĂšs partout dans le monde đ ; il se dĂ©brouille bien dans tous les types de climats. Certains sont des chats d'intĂ©rieur qui vivent exclusivement dans une maison ou un appartement et d'autres vivent Ă l'extĂ©rieur mais en gĂ©nĂ©ral, de nombreux propriĂ©taires leur permettent d'entrer et de sortir Ă leur guise. Ces animaux ont la libertĂ© d'errer et d'explorer !
Tous les chats domestiques n'ont pas de maison, dans de nombreuses communautĂ©s, un grand nombre d'entre eux se dĂ©placent librement, ce qui pose un problĂšme. Ils cherchent de la nourriture et trouvent divers endroits oĂč ils peuvent s'abriter et ainsi le risque de maladie est trĂšs Ă©levĂ© au sein de ces populations.
4) Habitudes et Régime Alimentaire des Chats Domestiques : la Nutrition
Les chats domestiques restent largement carnivores, et ont dĂ©veloppĂ© un simple intestin appropriĂ© Ă la viande crue. Ils conservent Ă©galement la langue rugueuse qui peut les aider Ă nettoyer jusqu'au dernier morceau d'un os d'animal 𩮠(et Ă se toiletter). Leur rĂ©gime alimentaire varie cependant selon les caprices de l'homme et peut ĂȘtre complĂ©tĂ© par les succĂšs de chasse du chat lui-mĂȘme.
De nombreux aliments proposĂ©s contiennent certaines formes de viande. Il existe des aliments humides et secs pour chats qui sont variables. Les propriĂ©taires doivent souvent essayer plusieurs aliments avant d'en choisir un qui plaira Ă leur chat. Ils peuvent ĂȘtre trĂšs pointilleux et tourner le nez et ne pas toucher Ă quelque chose qui ne leur plaĂźt pas.
Les chats doivent avoir un rĂ©gime alimentaire similaire Ă celui de leurs congĂ©nĂšres sauvages. Ils sont adaptĂ©s par nature pour ĂȘtre des mangeurs de chair đ„©, comme le montrent leur tube digestif et leur dentition. Le chat utilise ses canines pour attraper et tuer ses proies, les molaires pour les dĂ©couper. Le chat a un intestin court, et son estomac sĂ©crĂšte des sucs digestifs qui agissent principalement sur la viande. Cependant, comme tous les animaux carnivores, les chats ingĂšrent occasionnellement de l'herbe et d'autres plantes, et de petites quantitĂ©s de lĂ©gumes peuvent servir Ă la fois de laxatif et d'Ă©pilateur.
Le systĂšme d'un carnivore n'est pas Ă©quipĂ© pour gĂ©rer une forte proportion de glucides ou pour digĂ©rer les matiĂšres cĂ©rĂ©aliĂšres. Il est donc prudent d'examiner đ”ââïž la liste des ingrĂ©dients des aliments commerciaux pour chats, y compris les aliments "sur ordonnance", qui contiennent souvent des ingrĂ©dients inadaptĂ©s Ă l'espĂšce et qui n'ont pas de place logique dans le rĂ©gime alimentaire d'un chat.
En se rapprochant le plus possible du rĂ©gime naturel des carnivores en leur proposant une alimentation Ă base de viande et Ă faible teneur en glucides, on peut Ă©liminer bon nombre des affections et maladies đ€ąÂ les plus courantes, qui sont non seulement douloureuses pour les chats, mais aussi assez coĂ»teuses. Les experts fĂ©lins dĂ©conseillent de nourrir les chats avec des aliments manufacturĂ©s tout secs, car les chats prĂ©fĂšrent souvent ces aliments en grandissant, au point de refuser d'autres aliments plus sains.
5) La Reproduction des Chats
Les chats atteignent l'Ăąge de la reproduction entre 7 et 12 mois. Une femelle reproductrice peut ĂȘtre en chaleur, ou en Ćstrus, jusqu'Ă cinq fois par an. Pendant ces pĂ©riodes, qui durent environ cinq jours, la chatte "appelle" đŁïž, ou mugit, par intermittence. La pĂ©riode de gestation des chats dure en moyenne de 60 Ă 67 jours, et la naissance dure gĂ©nĂ©ralement environ deux heures.
Ă la naissance, les bĂ©bĂ©s đ¶ chats sont appelĂ©s chatons et la portĂ©e peut compter jusqu'Ă 5 chatons et est en moyenne est de trois chatons, mais l'Abyssin en a gĂ©nĂ©ralement moins, le Siamois plus. Chaque chaton naĂźt dans une poche amniotique distincte qui est gĂ©nĂ©ralement ouverte au moment de la naissance. Si ce n'est pas le cas, c'est la mĂšre qui le brise. Elle coupe Ă©galement le cordon ombilical et mange le placenta (ce qui, dans de nombreux cas, stimule la lactation).Â
A- Le Bébé Chat : le Chaton
Les chatons naissent aveugles, sourds et sans dĂ©fense, comme beaucoup d'autres carnivores ; leurs sens commencent Ă fonctionner 10 ou 12 jours aprĂšs la naissance. Peu aprĂšs la naissance, la mĂšre lĂšche ses chatons ; cette action les nettoie et contribue Ă stimuler leur circulation. Les petits sont sevrĂ©s Ă l'Ăąge de 6 semaines environ. Ă la naissance, les chatons n'ont pas de couleur distinctive âȘ, et beaucoup n'acquiĂšrent pas leurs marques et leur couleurs caractĂ©ristiques avant des semaines. Par exemple, les chatons siamois sont blancs Ă la naissance, tandis que les Persans bleus ont des marques tigrĂ©es et les Persans noirs sont bruns.
B- La Stérilisation du Chat Domestique
Contrairement aux chats sauvages qui se reproduisent une fois par an, le chat domestique est capable de porter jusqu'Ă trois portĂ©es par an. Traditionnellement, la rĂ©gulation de la population fĂ©line se faisait par l'abattage sĂ©lectif des nouveau-nĂ©s. Ă l'Ă©poque moderne, cependant, la stĂ©rilisation (au moyen d'opĂ©rations relativement sĂ»res et simples appelĂ©es stĂ©rilisation, castration ou altĂ©ration) est devenue courante dans les sociĂ©tĂ©s riches đ. La stĂ©rilisation est Ă©galement considĂ©rĂ©e comme une mesure d'adaptation Ă la vie en intĂ©rieur.
La castration du mùle, idéalement vers l'ùge de six ou sept mois, permet de contrÎler la tendance du chat mùle adulte à "pulvériser", c'est-à -dire à marquer les objets dans et autour de la maison avec sa propre urine. La castration de la chatte peut contribuer à réduire l'incidence du cancer du sein, en plus d'éliminer les maladies utérines et les portées non désirées.
6- La Durée de Vie des Chats
La durĂ©e de vie du chat domestique peut varier considĂ©rablement. Certains d'entre eux ne vivent que quelques annĂ©es en raison de blessures ou de maladies. Ceux qui ont des propriĂ©taires aimants đ„° et attentifs Ă leurs besoins peuvent facilement vivre 15 ans. Le profil gĂ©nĂ©tique d'un chat dĂ©termine cependant souvent la qualitĂ© de vie. Beaucoup d'entre eux ont tendance Ă souffrir de maladies comme l'arthrite, la perte de l'ouĂŻe ou de la vue.
Les chats stĂ©rilisĂ©s vivent plus longtemps que les chats non stĂ©rilisĂ©s, en partie parce qu'ils ont moins envie de vagabonder. L'espĂ©rance de vie moyenne du chat est de 10 Ă 15 ans ; le plus vieux chat enregistrĂ© a atteint l'Ăąge de 38 ans đ .
7) Les Différentes Races de Chats Domestiques
Il existe de nombreuses races de chats diffĂ©rentes, dont l'Abyssin, l'Himalaya, le Maine Coon, le Manx, le Persan, le Scottish Fold et le Siamois, pour n'en citer que quelques-unes. La Cat Fanciers' Association, qui est le plus grand registre mondial de chats de race, reconnaĂźt environ 40 races đ distinctes. Les chats les plus familiers sont les chats domestiques Ă poils courts et les chats domestiques Ă poils longs, qui sont en fait des mĂ©langes de diffĂ©rentes races.
Les races de chats diffĂšrent par leur apparence, la longueur de leur pelage et d'autres caractĂ©ristiques, mais varient relativement peu en taille. Si les chats vous intĂ©ressez, vous pouvez dĂ©couvrir la majoritĂ© des races de chats et beaucoup dâinformations sur chacune dâentre elles.
8) Le Comportement des Chats Domestiques
Beaucoup disent que le chat domestique a la vie dont nous rĂȘvons đ tous. Quelqu'un qui les attend, la possibilitĂ© d'ĂȘtre seul autant que possible et de se dĂ©tendre. La plupart des chats domestiques sont trĂšs indĂ©pendants et ils passent beaucoup de temps Ă se dĂ©tendre au soleil ou Ă faire la sieste.
Ils sont trĂšs enjouĂ©s lorsqu'ils sont chatons, mais en vieillissant, ce besoin semble disparaĂźtre. Ils ronronnent đ souvent, ce qui est un son que leurs propriĂ©taires en viennent Ă considĂ©rer comme signifiant qu'ils sont trĂšs dĂ©tendus.
A- La Communication du Chat : le Ronronnement
Le chat possĂšde un rĂ©pertoire subtil d'expressions faciales, de sons vocaux et de postures de la queue et du corps qui expriment son Ă©tat Ă©motionnel đ et ses intentions. Ces diffĂ©rents signaux servent Ă augmenter, diminuer ou maintenir la distance sociale.
Les chats communiquent en marquant les arbres đł, les piquets de clĂŽture ou les meubles avec leurs griffes ou leurs dĂ©chets. Ces poteaux odorants sont destinĂ©s Ă informer les autres sur le domaine vital d'un chat. Les chats domestiques utilisent un rĂ©pertoire vocal qui va du ronronnement au cri.
Un comportement social particulier consiste Ă frotter le cĂŽtĂ© de la tĂȘte, les lĂšvres, le menton ou la queue contre son propriĂ©taire et contre les meubles. Ces rĂ©gions du corps du chat contiennent des glandes odorantes qui semblent jouer un rĂŽle dans l'Ă©tablissement d'une odeur familiĂšre dans l'environnement du chat.
Tandis que les lions đŠ et autres grands fĂ©lins rugissent, les chats domestiques et autres espĂšces de FĂ©lins ronronnent. Le ronronnement a Ă©tĂ© dĂ©crit comme un bourdonnement bas, continu et crĂ©pitant et est souvent interprĂ©tĂ© comme une expression de plaisir ou de contentement. Cependant, le ronronnement se produit Ă©galement chez les chats blessĂ©s et souffrant, de sorte que cette vocalise peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme le "mantra" du chat - c'est-Ă -dire un son relaxant et rĂ©confortant et un signal amical qui transmet l'humeur.
B- Capacités de Chasse
Comme leurs parents sauvages, les chats domestiques sont des chasseurs naturels capables de traquer leurs proies et de bondir avec des griffes et des dents acĂ©rĂ©es. Ils sont particuliĂšrement efficaces la nuit đ«, lorsque leurs yeux rĂ©flĂ©chissant la lumiĂšre leur permettent de mieux voir que la plupart de leurs proies. Les chats aiment Ă©galement avoir une ouĂŻe aiguĂ«. Tous les chats sont agiles et agile, et leur longue queue favorise leur Ă©quilibre exceptionnel.
C- Le Sommeil du Chat Domestique
Les habitudes de sommeil đ€ du chat sont diffĂ©rentes de celles des chiens et des humains. Les chiens et les humains ont de longues pĂ©riodes de sommeil paradoxal (mouvements oculaires rapides), le stade qui est associĂ© au rĂȘve. En revanche, le chat tombe rarement dans un sommeil paradoxal. Au contraire, il a un rythme de sommeil plus lĂ©ger et Ă©pisodique qui lui permet de se reposer mais d'ĂȘtre instantanĂ©ment alerte.
D- Le Comportement d'un Chat Malade
Lorsqu'il est malade, le chat a tendance Ă se replier sur lui-mĂȘme et Ă devenir inactif, ce qui l'aide Ă conserver son Ă©nergie. Un chat malade peut sembler sans vie â ïž, mais il se rĂ©tablit aprĂšs quelques jours de sevrage, ce qui est l'une des raisons pour lesquelles on dit que les chats ont neuf vies. (Un chat malade doit cependant toujours ĂȘtre emmenĂ© chez un vĂ©tĂ©rinaire).
E- Régulation de la Température
Les chats conservent mieux la chaleur qu'ils ne se refroidissent, bien que leur petite taille par rapport Ă leur grande surface permette un refroidissement plus efficace que chez les chiens. Les chats perdent de la chaleur đ„ par rayonnement externe. Ils possĂšdent des glandes sudoripares qui favorisent le refroidissement par Ă©vaporation, et le fait de lĂ©cher leur fourrure amĂ©liore encore ce processus.
La chaleur est Ă©galement perdue par l'halĂštement, bien que ce ne soit pas une mĂ©thode de refroidissement aussi efficace que chez les chiens. Les chats recherchent Ă©galement des endroits sombres et frais đ pour s'abriter de la chaleur du jour. Comme tous les animaux, les chats ne devraient jamais ĂȘtre enfermĂ©s dans une voiture ou dans un autre espace chaud et confinĂ©. Cela peut entraĂźner des coups de chaleur et la mort.
F- ProblĂšmes de Comportement
Dans les conditions de domestication, le chat est soumis Ă divers facteurs qui se traduisent par un comportement indiquant une dĂ©tresse Ă©motionnelle et des difficultĂ©s d'adaptation Ă l'environnement familial đĄ. Certains comportements ne sont pas anormaux mais sont difficiles Ă accepter pour les propriĂ©taires.
Le Sentiment dâInsĂ©curitĂ© chez le Chat
Le problÚme de comportement le plus courant chez les chats de compagnie est qu'ils urinent et défÚquent parfois à l'extérieur de la litiÚre dans la maison. Les causes organiques comprennent le syndrome urologique félin (inflammation de la vessie et calculs urinaires, ou calculs, dans les voies urinaires), des glandes anales bloquées ou affectées et la constipation.
Les causes Ă©motionnelles comprennent l'ajout d'un nouveau membre de la famille - un autre chat, un enfant ou un conjoint. De tels changements peuvent provoquer un sentiment d'insĂ©curitĂ© đ„ș chez le chat, qui dĂ©pose alors de l'urine et des excrĂ©ments dans la maison, Ă©ventuellement comme marque territoriale de sĂ©curitĂ©.
Les chats đ± sont des ĂȘtres d'habitudes, et tout changement dans la structure familiale ou dans la routine quotidienne - rĂ©sultant, par exemple, d'un dĂ©mĂ©nagement ou mĂȘme d'un rĂ©amĂ©nagement des meubles - peut ĂȘtre stressant.
Les Chats Domestiques Griffent un Peu Tout
Un autre problĂšme de comportement courant chez les chats est leur dĂ©sir naturel de ratisser avec leurs griffes des objets tels que les rideaux et les meubles. L'ablation chirurgicale des griffes avant pour prĂ©venir les dommages matĂ©riels est normalement rĂ©pugnante pour les amoureux des chats. Pour satisfaire ce besoin comportemental, les chats peuvent ĂȘtre dressĂ©s Ă utiliser des griffoirs recouverts de tapis dans la maison, ce qui peut ĂȘtre une combinaison de nettoyage et d'aiguisage des griffes et de marquage territorial.
Les Chats Hyper-Actifs
Les chats actifs et en bonne santĂ© courent souvent dans la maison comme s'ils Ă©taient fous. Ces "fous du soir" đ€Ș (qui peuvent Ă©galement Ă©clater tĂŽt le matin) rĂ©sultent de l'ancien rythme du chat qui chassait activement Ă l'aube et au crĂ©puscule. Dans l'environnement domestique, ce comportement normal et instinctif se produit encore souvent, Ă la consternation de certains propriĂ©taires qui craignent que leur chat n'ait la rage, une tumeur au cerveau ou une personnalitĂ© instable.
Les changements de comportement des animaux ne doivent donc pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme psychologiques (ou comme une simple dĂ©sobĂ©issance, par exemple lorsqu'un chat devient soudainement non domestique), car il peut y avoir une cause physique sous-jacente. NĂ©anmoins, un comportement anormal chez les animaux a souvent une origine non physique, psychologique ou Ă©motionnelle, qui devrait toujours ĂȘtre prise en compte dans le diagnostic et le traitement des maladies des animaux de compagnie.
9) L'Origine et l'Histoire des Chats
Le "modĂšle du chat", Ă©tabli trĂšs tĂŽt dans l'Ă©volution des mammifĂšres modernes, a Ă©tĂ© couronnĂ© de succĂšs : les premiers chats avaient dĂ©jĂ une forme typique Ă une Ă©poque oĂč les ancĂȘtres de la plupart des autres types de mammifĂšres modernes Ă©taient Ă peine reconnaissables. Ils sont apparus pour la premiĂšre fois au dĂ©but du PliocĂšne đŠÂ (il y a 5,3 Ă 3,6 millions d'annĂ©es), et ils ont continuĂ© avec remarquablement peu de changements jusqu'Ă l'Ă©poque moderne.
Il est intĂ©ressant de noter que les ancĂȘtres de l'autre animal domestique commun, le chien, Ă©taient des animaux sociaux qui vivaient ensemble en meute dans laquelle il y avait une subordination Ă un chef, et le chien a facilement transfĂ©rĂ© son allĂ©geance de chef de meute Ă maĂźtre humain.Â
Le chat, cependant, n'a pas cĂ©dĂ© aussi facilement Ă la soumission. Par consĂ©quent, le chat domestique est capable de revenir Ă l'autonomie complĂšte đ plus rapidement et avec plus de succĂšs que la plupart des chiens domestiques. Pour un compte rendu des relations de la famille des chats avec les autres carnivores, voir carnivore.
10) La Relation du Chat avec les humains : la Domestication
Bien que l'origine du chat domestiquĂ© soit cachĂ©e dans l'antiquitĂ©, des Ă©tudes impliquant l'ADN mitochondrial (ADNmt) suggĂšrent qu'il y a eu deux lignĂ©es de Felis catus. Une lignĂ©e (F. silvestris silvestris) est apparue en Asie mineure đ probablement il y a 6 400 ans dĂ©jĂ et s'est dispersĂ©e vers le nord et l'ouest de l'Europe.
L'autre lignĂ©e est apparue en Ăgypte il y a quelque temps, entre 6 400 et 1 000 ans, avant de se rĂ©pandre dans toute la MĂ©diterranĂ©e (peut-ĂȘtre par introduction humaine) le long de chemins parallĂšles aux routes commerciales đą de la rĂ©gion. Les chats des deux lignĂ©es ont continuĂ© Ă se reproduire avec le chat sauvage d'Afrique (F. silvestris lybica) pendant leurs dispersions respectives.
A- La PremiĂšre Association Entre le Chat et lâHumain
La plus ancienne association connue entre les chats et les humains remonte probablement aux origines de l'agriculture đšâđŸ au Moyen-Orient, il y a environ 9 500 ans. Un squelette de chat accompagnant celui d'un humain datant de cette Ă©poque a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans le sud de Chypre. Bien que certaines sources notent que cette dĂ©couverte suggĂšre que les chats avaient subi un certain degrĂ© de domestication dans cet endroit, d'autres sources soutiennent que les chats ont pu se domestiquer en choisissant de vivre dans des paysages modifiĂ©s par l'homme.
B- Les Chats : des Mangeurs de Rongeurs et des Sauveurs de Récoltes pour les Hommes
Des preuves fossiles trouvĂ©es en Chine, datant d'environ 5 300 ans, ont rĂ©vĂ©lĂ© que des chats de taille similaire aux chats domestiques modernes se nourrissaient de petits animaux mangeurs de cĂ©rĂ©ales, tels que des rongeurs đč, et de millet dans les milieux agricoles.
Bien que les recherches suggĂšrent que ces chats Ă©taient en fait des chats lĂ©opards (Prionailurus bengalensis), qui ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par des chats domestiques modernes (F. catus) avant 3000 avant JC, cette dĂ©couverte suggĂšre que les humains ont permis aux chats de chasser les souris đ et autres rongeurs qui menaçaient les rĂ©serves de cĂ©rĂ©ales et ont peut-ĂȘtre nourri les chats ou leur ont permis de consommer les restes de nourriture.
C- Les Chats et les ĂgyptiensÂ
Bien que le chat đ ait Ă©tĂ© proclamĂ© animal sacrĂ© en Ăgypte aux 5e et 6e dynasties (c. 2465-c. 2150 avant J.-C.), il n'avait pas nĂ©cessairement Ă©tĂ© domestiquĂ© Ă cette Ă©poque. Il est probable que les anciens Ăgyptiens se sont associĂ©s au chat parce qu'ils ont rĂ©alisĂ© sa valeur en protĂ©geant les greniers Ă grains des rongeurs. Leur affection et leur respect pour ce prĂ©dateur ont conduit au dĂ©veloppement de cultes religieux du chat et Ă l'adoration des chats dans les temples. Par exemple, Bastet, une dĂ©esse Ă©gyptienne avait une tĂȘte de chat. Cependant, il n'existe aucune trace authentique de domestication antĂ©rieure Ă 1500 avant JC.
D- Le Chat dans dâAutres CulturesÂ
Les chats sont connus depuis longtemps dans d'autres cultures. En CrĂšte, des carreaux đš muraux datant de 1600 avant J.-C. reprĂ©sentent des chats de chasse. Des Ă©lĂ©ments d'art et de littĂ©rature indiquent que le chat Ă©tait prĂ©sent en GrĂšce Ă partir du 5e siĂšcle avant JĂ©sus-Christ, et des carreaux reprĂ©sentant des chats sont apparus en Chine Ă partir de 500 avant JĂ©sus-Christ.
En Inde, le chat est mentionnĂ© dans les Ă©crits sanskrits vers 100 avant J.-C., tandis que les Arabes et les Japonais đŻđ” n'ont Ă©tĂ© introduits au chat que vers 600 aprĂšs J.-C. La premiĂšre mention de chats en Grande-Bretagne remonte Ă environ 936 aprĂšs J.-C., lorsque Howel Dda, prince du centre-sud du Pays de Galles, a promulguĂ© des lois pour leur protection.
11) Les Peluches de Chats
Vous serez peut-ĂȘtre surpris d'apprendre que le chat domestique est l'un des animaux de compagnie les plus populaires aux Ătats-Unis. Ils sont plus courants que les chiens car ils sont plus faciles Ă soigner. Mais une autre espĂšce, les peluches de chats sont encore plus rĂ©pandues en France.
Bien qu'on ne pense pas souvent à ces peluches lorsqu'on parle de peluche d'animaux, les peluches de chats n'ont pas besoin de beaucoup de soins, juste des cùlins et du temps pour jouer avec votre enfant. Alors laissez votre enfant adopter une peluche de chat 𧞠dÚs maintenant !